Adanson Michel

Botaniste


Infos générales

Dates clés

Naissance :
7 Avril 1727 - AIX EN PROVENCE
Mort :
3 aout 1806 - PARIS

Situation

Tombe 23ème Division - double obélisque
-2ème ligne au bout du Chemin Adanson

Décoration

Membre de la légion d'Honneure

Biographie

1730 Il arrive à Paris avec son Père, d'origine Ecossaise, qui s'établit dans la capitale.

Fait ses études à Sainte Barbe et connait des succès précoces : prix de poésie latine et grecque ; sa santé est délicate mais son esprit "vigoureux".

Sa vocation naît de la réflexion d'un de ses maîtres, le célèbre NEEDHAM qui, lui donnant un microscope, lui dit : "vos progrès dans l'étude des ouvrages des hommes vous rendent digne de connaître aussi les œuvres de la nature".

1741 Assidu aux cours de REAUMUR et de Bernard de JUSSIEU donnés au Collège Royal, il étudie toutes les plantes du Jardin

1747 Il entreprend à ses frais un voyage au SENEGAL ; il y étudie les Hommes, la botanique, dresse une carte du cours du Fleuve SENEGAL. Il reste 5 ans sur place. Visite les CANARIES, les ACORES.

1750 A 23 ans il est membre correspondant de l'Académie des Sciences.

1757 Publie une histoire naturelle du Sénégal .

1757 Entre membre de l’académie des sciences à la suite de ses études sur le baobab et sur les arbres qui produisent de la gomme dite "arabique".

Commence un gigantesque ouvrage sur "La description de tous les êtres connus suivant leur série naturelle indiquée par l'ensemble de leurs rapports".

Etudie un système d'existences physiques animées, mortes et intellectuelles (60.000 espèces d'existences sont classées).

Il effraye les membres de l'Académie en leur soumettant pour examen 120 volumes et 75.000 figures, bases et matériaux de son œuvre.

1763 Publie "les familles naturelles des plantes" — "traité de botanique rurale" "traité de physiologie végétale".

1792 Il perd ses pensions et se retire dans une petite maison de Paris où, dans le jardin il poursuit ses expériences

1798 L'Institut réorganisé l'invite à assister à ses séances mais il décline l'invitation disant qu'il n’a plus de souliers corrects pour sortir de chez lui. Le Ministre BENEZECH lui fait accorder 6.000 Frs de pension. Plus tard Napoléon voudra la doubler.

1800 Il préside l'assemblée des souscripteurs réunis pour élever un monument à DESAIX. Sa pension lui aurait donné de l'aisance mais son plan de travail absorbe tous ses revenus. Il avait proposé au Gouvernement Français un plan pour l'abolition progressive de la traite des nègres. Le Gouvernement Anglais lui fit des propositions importantes pour connaître ce plan et avoir des renseignements sur le Sénégal. Il refuse ainsi que des propositions de Catherine II de Russie et du Roi d'Espagne voulant garder ses travaux pour sa patrie.

Bernard de JUSSIEU voulant appeler "ADANSON" le baobab décrit dans son étude, celui-ci refuse estimant qu'il ne fallait pas d'autre nomenclature que celle de son pays d'origine.

1807 Le 5 Janvier CUVIER prononce son éloge funèbre à l'Institut :

"Courage indomptable, patience infinie, génie profond, réputation prompte, bizarrerie choquante, calme de l'âme".

Référence

LAROUSSE du XXème Siècle

Dictionnaire de Biographie et d'Histoire DEZOBRY 1857

Biographie des Contemporains ARNAULT 1820