Cauchois-lemaire Dit Lemaire Louis Augustin François

Biographie

Lors de ses études au collège à PARIS, il se révèle très brillant.

Ses études terminées, il entre dans l'enseignement public, il est professeur quelques années.

1814 Il quitte l'enseignement, pour fonder un cabinet de lecture à l‘usage principalement des étudiants. Ce sont surtout des opposants à la Restauration qui vont former sa clientèle.

A l'époque, il devient propriétaire du journal des arts et de la littérature. ll va en faire un journal d'opposition. Le journal est si frondeur qu'au N°24, il doit arrêter la publication, un mandat d'arrêt est lancé contre lui, il se réfugie en BELGIQUE.

1815 De BELGIQUE, il fait diffuser un nouveau journal le NAIN JAUNE, il tourne les Royalistes en ridicules. Le gouvernement FRANCAIS fait pression sur le gouvernement BELGE.

1817 Cédant aux pressions, le gouvernement BELGE le fait arrêter et expulser sous contrôle à HAMBOURG ou il doit être gardé en forteresse. En route, il échappe à la vigilance de ses gardiens et se réfugie aux PAYS-BAS.II vit à LA HAYE grâce à la générosité d'un ami BELGE.

De son exil, il fait publier « Appel à l‘opinion publique et aux états-généraux en faveur des patriotes FRANÇAIS » Puis « Projet de loi sur les publications »

1819 L‘ordonnance de loi du 5 Septembre lui permet de rentrer en FRANCE. II reprend de suite ses articles polémiques. Ecrit « Lettre sur les cent-jours »

1820 Passe en justice pour un article « le gouvernement occulte »il est acquitté.

1821 Il est condamné à un an de prison et 20.000 francs d'amande pour avoir écrit « variétés historiques » qui passe pour un outrage au Roi et une invitation à la révolte. En cassation l'amende lui est remboursée.

1822 Collabore activement au journal le constitutionnel.

Ecrit « Lettre à Monsieur BELLART sur son réquisitoire contre la conspiration de LA ROCHELLE »

« Relation des événements qui se sont passés à COLMAR » conspiration du colonel CARON.

1825 Nouvelle lettre à Monsieur BELLART.

1827 Lettre historique à Monsieur PEYRONNET.

Il va encore être condamné à 15 mois d‘emprisonnement et 2000 francs d'amande pour son libelle « lettre à son A. R. le duc d'ORLEANS » Dans cet écrit, il l'invite directement à renverser la monarchie et à prendre sa place.

La même année, il fait paraitre « Des jésuites par d‘ALEMBERT » ouvrage précédé d'un précis des doctrines et de l'histoire de cette société, à la suite sont des notes et éclaircissements.

Puis lettre à Messieurs de LAVAU président des assises et RAVIGNAN avocat-général.

Va suivre « Petit almanach législatif ou la vérité en riant de nos députés »

1828 Fait publier « Petites lettres évangéliques » à l‘occasion d’une grande épitre.

1830 Il est l'un des journalistes qui s'élèvent avec le plus de violence contre les ordonnances de CHARLES X. Après la Révolution, il refuse une pension de 6000 francs que lui offre LOUIS-PHILIPPE car il veut rester libre de s'exprimer. Il accepte seulement la croix de Juillet.

Bientôt, il va s'exprimer dans une lettre à Monsieur THIERS.

1832 Il est rédacteur en chef d'un journal « Le bon sens » il s'est retiré du CONSTITUTIONNEL.

1834 A la suite d'un différent avec RASPAIL qui l'accuse de soutenir à la fois la Monarchie et la République ils se battent en duel au pistolet au bois de VINCENNES. II est blessé sérieusement RASPAIL légèrement.

1839 Il abandonne le journalisme pour se consacrer à l'histoire.

1840 Grace à l'aide de son ami REMUSAT, iI devient chef de section aux archives du Royaume Il fait publier un résumé historique de la Restauration.

1842 Ecrit une histoire de la Révolution de Juillet.

1847 Chevalier de la Légion d'Honneur.

Référence

Dictionnaire de biographie FRANÇAISE d'AMAT

Dictionnaire du XIX siècle LAROUSSE

Dictionnaire de biographie FRANÇAISE DANTES

Dictionnaire des contemporains VAPEREAU

Nouvelle biographie universelle FIRMIN-DIDOT